Nous sommes en l'an 13.000 après la perte de la planète berceau de l'Humanité, à savoir la planète Terre. Cette planète, dans les années qui précédèrent l'exode vers d'autres systèmes solaires, a été autrefois le théâtre d'affrontements sans précédents, entre différentes nations, différents peuples. Guerres nucléaires et technologiques ont mis un terme à la vie tranquille que menaient jusqu'alors les terriens. Humains, et créations technologiques telles que robots et machines intelligentes sont alors entrés en conflit. Bien que l'espèce humaine soit parvenue tant bien que mal à se détacher de cette guerre finale, elle en était affaiblie pour toujours.
Dans ce contexte sanglant de guerres et d'affrontements féroces, une Guilde vit le jour, réunissant un petit groupe des plus éminents scientifiques de l'époque. Ensemble, ils trouvèrent le remède pour se rendre plus loin encore dans l'espace, et, à travers divers voyages galactiques, ils parvinrent à créer de nombreuses fondations de villes et cités sur différentes planètes. Cependant, entre les lieux d'habitations créés, les conflits politiques demeuraient présents dans les esprits, et un homme, Hari Kwildon s'empara du pouvoir, obligeant la création d'un Empire Galactique. L'Humanité entière était dominée par cette homme, et agissait selon ses envies. Pourtant, Kwildon s'avéra être un bon empereur, et mena la galaxie vers un avenir glorieux et une période de gloire économique et artistique. Cependant, ce qui devait arriver arriva. En visite sur une petite planète, l'empereur fut assassiné par un groupe de fanatiques, et son fils, alors âgé de 15 ans à peine pris le pouvoir.
Bien moins bon et intelligent que son père, Paul Kwildon géra mal les affaires galactiques, et faillit entraîner le monde dans deux guerres successives. Mais l'espèce humaine résista encore et encore, et survécu à cette période de stagnation. Le pire était à venir. Si elle avait du dans le passé affronter des ennemis aussi meurtriers que dangereux comme les machines et les robots, elle était désormais confrontée à elle-même. A force de vivre séparée et sur des planètes distinctes, l'espèce humaine ne formait plus un tout, et avait perdu l'unicité qui faisait sa force auparavant. Une guerre civile allait éclater.
C'est ainsi que l'empire éclata. La dynastie Kwildon ne contrôlait plus la galaxie, et de fils en fils, la situation ne faisait que s'aggraver, encore et encore. L'espèce humaine n'était plus unie, et maintes guerres naquirent à ce moment-là, opposant des personnes de la même espèce. Sur chaque planète régnait alors un empereur, et les habitants en pâtissaient. Il n'existait plus deux planètes dans une galaxie deux planètes où l'Homme était pareil. Et, en effet, de nouvelles espèces s'étaient créées. L'une, plus intéressante que les autres, était l'espèce humaine présente sur la Fondation Orion. Pacifique, mais combattante quand il le fallait, elle était ouverte à tous. [/font]
Cette société était organisée de manière réfléchie. Elle était composée de quinze habitants en tout. Les deux premiers étaient un homme et une femme. A eux deux, ils formaient les dirigeants, les fondateurs, chargés de régner et de réguler la Fondation. Trois autres des quinze étaient des Conseillers spéciaux des fondateurs. L'un était chargé de l'économie, et devait donc s'occuper des taux du commerce et autres conflits de ce genre. Il devait être mineur d'origine. Le second était Conseiller de la guerre, il devait seconder les dirigeants en temps d'affrontement, et devait être le raideur le plus influent. Le dernier était Conseiller de la diplomatie. Conseiller et gérer les conflits de crise, tels étaient ses objectifs.
Fondée sur des valeurs d'entre-aide et de partage, la Fondation Orion, d'après les dires rapportés, était composée en tout de quinze membres, triés sur le volet. Le plus important était leur engouement pour le projet, et leur participation. Ils devaient à tout pris faire leur demande sur la place publique de la Fondation avant d'y entrer, c'était la seule chose requise. Bien qu'un top 1.000 et une expérience top 500 étaient préférables, de nombreuses exceptions étaient faites alors, afin de prouver que la participation et la vie de la Fondation comptait plus que tout.